Fuite

Des paroles sombres sur une mélodie troublante
Des larmes de verres fondant sur la noirceur d'une tombe
Une âme sans vie, n'atteignant pas le repos
Un ruisselement de douleur coulant sur ta peau.

La déchirure du passé, peut-être loin, est-ce assez ?
Une certaine lassitude de la détresse acharnée,
Poussant les envies poussièreuses sur le chemin
Semblant nous ammener sur la beauté d'un matin.

Tes yeux fixant d'un air vide le paysage
Où puis-je vivre ailleurs que dans cet alliage ?
Je fuis sans cesse l'existence même de mon âme,
Je dévore cette rage intérieur rampant près de la lame.

Je t'aime à t'en déchirer le coeur
Je t'offenserai pour pouvoir renaître comme la peur.
Une exquise vivacité s'entrêlant dans mes doigts
Je succombe, je ne serai jamais autre que toi...